L’esprit commence et finit au bout des doigts
Palais de Tokyo

Les artisans d’art français, avec l’excellence de leur savoir-faire, participent au paysage en devenir de la scène française. La Fondation Bettencourt Schueller, consciente de l'importance du secteur des métiers d'art et de l'engouement actuel dont il bénéficie, souhaite fêter les 20 ans de son engagement en leur faveur.
Elle a ainsi confié à Laurent Le Bon le commissariat d'une exposition mise en espace par Isabelle Cornaro, qui mettra en lumière la beauté des métiers d’arts et leur caractère résolument contemporain.
Le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main®, pierre angulaire de l'engagement de la Fondation dans la valorisation des métiers d’art français, révèle, année après année, les savoir-faire d’exception, la créativité et l’innovation à l’oeuvre dans ce secteur. Il transmet les histoires de ses lauréats, plaçant leurs parcours au coeur d’enjeux humains, sociaux et économiques déterminants pour l’avenir. Ce prix exprime une conviction : celle de la grande valeur des métiers d’art pour notre époque.
Dans une société de consommation rapide, de dématérialisation et de standardisation des objets, ces métiers hérités de l’histoire et culturellement ancrés dans nos territoires portent l’expression de la passion, de la préférence pour le temps long, de la confrontation avec la matière, de la porosité des frontières et du dialogue entre les disciplines. Ils participent ainsi pleinement au paysage de la scène française artistique contemporaine.
L’exposition L’esprit commence et finit au bout des doigts est le reflet de 20 ans d’engagement de la Fondation Bettencourt Schueller. Le parcours de l’exposition est aménagé en quatre séquences, jouant sur la variation des intensités lumineuses et la dilatation des espaces, s’ouvrant avec une mise en perspective historique, cherchant à magnifier les mains, seules, puis incarnées.
La citation qui constitue le titre de l’exposition est issue de « L'Idée fixe ou deux Hommes à la mer » (1932), roman de Paul Valéry. Elle fait écho aux citations de l’auteur inscrites sur les frontons du Palais de Chaillot, bâtiment voisin de la même époque.
Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson
75116 Paris