Mano Labour

Artiste
Ndidi Dike

Date affichée
2017

Mano Labour

Visuel
Vue de l’exposition, "Sous couvert du contrôle des ressources", Villa Vassilieff, Paris, 2017. Ndidi Dike, "Mano Labour", 2017. Courtesy de l’artiste. Image : Aurélien Mole.
Vue de l’exposition, "Sous couvert du contrôle des ressources", Villa Vassilieff, Paris, 2017. Ndidi Dike, "Mano Labour", 2017. Courtesy de l’artiste. Image : Aurélien Mole.
Body

Latex, gants de caoutchouc, acrylique, tulle, carte ancienne, dimensions variables

La couleur pâle de l’installation, rappelant celle de la peau, et la délicatesse tactile du latex créent une atmosphère douce que démentent les dramatiques références historiques à l’origine de l’œuvre. Celle-ci évoque en effet les relations entre victime et bourreau au cœur des pratiques d’exploitation de la terre imposées par le roi de Belgique Léopold II en République Démocratique du Congo, entre 1885 et 1908. Les ressources humaines et naturelles du pays furent pillées dans une quête de profit centrée autour de l’extraction du caoutchouc. Les gants de latex sont utilisées aujourd’hui lors des opérations de secours des migrants en mer Méditerranée. 

Bloc infos +

Ndidi Dike est née en 1960 à Londres (Royaume-Uni). Elle vit et travaille à Lagos (Nigéria).

Cette oeuvre produite par la Villa Vassilieff en 2017 a été réalisée dans le cadre de l'exposition "Ndidi Dike, Sous couvert du contrôle des ressources " du 1er au 22 juillet 2017.


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