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L’œuvre fait référence à un monument au cardinal Lavigerie, qui fut archevêque d’Alger à la fin du XIXe siècle. La statue, érigée en 1920, est toujours présente à son emplacement initial sur le parvis de la basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger. Il lui manque désormais un bras, qui brandissait une croix imposante. D’après une explication courante en Algérie, le bras aurait disparu au cours de la décennie noire, entre 1991 et le début des années 2000, une période de conflits violents entre le gouvernement algérien de parti unique et une coalition de mouvements islamistes. Le mythe de cette disparition est communément associé à l’iconoclasme, bien réel, perpétré contre les monuments de l’époque coloniale par des individus affiliés à des groupes islamistes durant la décennie noire.