Installation. Bois, peintures, dessins, tapis en laine, photocopies, huile, encre et crayon de couleur sur papier. Dimensions variables.

Nathalie Du Pasquier a installé autour d’une place centrale un petit quartier général. Soit quatre cabines peintes comme autant de musées miniatures. Sa Casa Mia est un panthéon feutré, une rétrospective en modèle réduit de certaines de ses œuvres réalisées entre 1984 et 2019 présentées en vis-à-vis de photographies d’objets et de « peintures ami·e·s » qui lui tiennent compagnie dans son atelier milanais. La deuxième cabine, au seuil infranchissable, sanctuarise et spatialise la peinture tandis que la troisième met en scène des papiers peints à l’huile. Le dernier abri enfin, joue lui aussi la carte de l’œuvre d’art totale et réunit des travaux très récents.