Artiste
Julien Creuzet
Centre d'art
Palais de Tokyo
Date affichée
2019
« les lumières affaiblies des étoiles lointaines les lumières à LED des gyrophares se complaisent (...) »

Installation. Matériaux divers. Dimensions variables.
« les lumières affaiblies des étoiles lointaines les lumières à LED des gyrophares se complaisent, lampadaire braise brûle les ailes, sacrifice fou du papillon de lumière, fantôme crépusculaire d’avant la naissance du monde (…)
c’est l’étrange, j’ai dû partir trop longtemps le lointain, mon chez moi est dans mes rêves-noirs c’est l’étrange, des mots étranglés dans la noyade, j’ai hurlé seul dans l’eau, ma fièvre (...)» est une installation qui prend vie sous forme de chansons pop millénaires. Un paysage de fonds marins dans une piscine en plastique. Une rime féminine éclairée par une lumière bleutée qui tourne sur elle-même. Un perroquet qui glitch guitare à la patte. Un méandre mélodique aux rivages irréguliers. Un étalage de biffins au marché de Croix-de-Chavaux. Un souffle et un riff. Une partition chorégraphiquedérivée d’une cérémonie Dogon. Sirius B en rotation sur des beats d’afro-house. Caroline zié-loli, Papa Djab, Napoléon Bonaparte et la tête tranchée de Joséphine. Un pitt à coqs place de la République. Sans oublier un chien sans poil à la peau-pixel couleur de fer, à la fois esprit malin et passeur entre les mondes. Ou pas.
Julien Creuzet est né en 1986 au Blanc-Mesnil (France), il vit et travaille à Fontenay-sous-Bois (France). Il est représenté par Document Gallery à Chicago.
Cette oeuvre produite en 2019 par le Palais de Tokyo (Paris) a été réalisée dans le cadre de l'exposition personnelle de Julien Creuzet « les lumières affaiblies des étoiles lointaines les lumières à LED des gyrophares se complaisent, lampadaire braise brûle les ailes, sacrifice fou du papillon de lumière, fantôme crépusculaire d’avant la naissance du monde (…)
c’est l’étrange, j’ai dû partir trop longtemps le lointain, mon chez moi est dans mes rêves-noirs c’est l’étrange, des mots étranglés dans la noyade, j’ai hurlé seul dans l’eau, ma fièvre (...) » du 20 février au 12 mai 2019.