Argile, corde, fourrure synthétique, peinture, verre
Avec les œuvres de Pascal Butto, Jennifer Douzenel, Nancy Holt, Bernard Jeufroy, Jirí Kovanda, Jimena Mendoza, Francis Picabia, Suzan Pitt, Laura Porter et Valentin Lewandowski, Samir Ramdani, Céline Vaché-Olivieri, Viktorie Valocká et les œuvres de la collection d’Antoine Gentil : des artistes anonymes, Thérèse Bonnelalbay, Patrick Chapelière, Joseph Donadello, Jill Galliéni, Armand Goupil, Frantz Jacques dit Guyodo, A. Haley, Isidor, Maria Juarez, Jean-Christophe Philippi, Bernard Saby, Marcel Drouin dit Zizi et un livre d’Annie le Brun avec des illustrations de Toyen.

Pour cette exposition, elle accueille des oeuvres appartenant à plusieurs époques et à différents champs ou mondes de l’art : celles d’artistes contemporains de sa connaissance et d’artistes amateurs ou professionnels rencontrés à Noisy-le-Sec ; des oeuvres d’art brut, “art naïf” ou “bad art” empruntées à un collectionneur et des oeuvres historiques dont le langage évoque ces productions “marginales” pour renverser les valeurs bourgeoises (on pense par exemple aux peintures tardives de Picabia, à la période vache de Magritte ou plus généralement à ce que l’artiste Arnaud Labelle-Rojoux a nommé “l’art parodic’ ”). Ces oeuvres ont en commun de mettre en scène la confusion des registres (réel ou fantasmé), des espaces (intérieur et extérieur) et de posséder une forte charge érotique, également reflétée dans le titre que Ciuchta emprunte à une peinture de l’artiste surréaliste tchèque Toyen : L’un dans l’autre.