Mazaccio & Drowilal, Morgane Denzler, Pablo Réol
Les quatre artistes, ami.e.s et compagnons de parcours, appartiennent à une même génération nourrie d’Internet et de réseaux sociaux. Leurs propos singuliers convergent autour de la profusion des images en tous genres qui finissent par saturer notre appréhension du monde.
Dans un contexte d’hyper-productivité, où notre rapport au travail est plus complexe que jamais, où le fait d’être actif, « utile », conditionne généralement notre place dans ce monde, le titre de l’exposition d’Alan Schmalz apparaît un brin provocateur.
Bettina Samson David Fathi Elsa Mazeau Joana Hadjithomas et Khalil Joreige Susan Schuppli Sylvain Couzinet-Jacques
En 2019, la région Occitanie commémore les 80 ans de la Retirada avec l’intention d’exprimer avec force et conviction les valeurs républicaines qu’elle porte et défend. À une époque où les problématiques migratoires et identitaires sont particulièrement actives, se souvenir de la Retirada en 2019 c’est aussi engager les habitants d’un pays, d’un territoire à une vigilance républicaine quant à la défense de nos idéaux démocratiques, de liberté et de progrès social.
Peindre-construire-déconstruire et ré-enchanter les espaces. La pause invite le regard et le corps à appréhender le réel dans sa dimension imaginaire.
La rencontre des peintures de Nicolas Pincemin et des volumes d'Absalon c'est vouloir l'intrusion de la fiction dans le réel.
Julien Coquentin, Julie Chaffort, Marie Denis, Maitetxu Etcheverria, Le Nouveau Ministère de l’Agriculture, Pierre Malphettes, Pascal Rivet, Françoise Saur, Nicolas Tubéry, Julie Vacher, Bruno Victoria et les étudiants de l’École supérieure d'art des Pyrénées – site de Tarbes.
Une des singularités du territoire porte sur son histoire « contre-culturelle » avec l'implantation depuis les années 70 de communautés alternatives qui impulsent aujourd'hui encore une nouvelle dynamique, expérimentent d'autres modes de vie et de faire. Agriculteurs et éleveurs réinterrogent savoir-faire et traditions pour déployer de nouveaux modèles de production et de consommation.
La question du point de vue est essentielle pour Anne-Charlotte Finel (née en 1986 à Paris, où elle vit et travaille), qui aime à poser sa caméra dans des espaces transitoires. Elle filme ainsi aux lisières des villes, entre chien et loup, et s’intéresse à ces territoires un peu épargnés dans lesquels, bien qu’à proximité des habitations, la nature semble avoir gardé ses droits.
La ville de Sète n’a cessé d’inspirer Valentine Schlegel. Elle y est née en 1925, y a grandi et installé un atelier très tôt, lieu de création, de rencontre et de vie. L’artiste Hélène Bertin ( née en 1989 ) mène depuis 5 ans une recherche sur l'art de vivre et la pratique de Valentine Schlegel, qui a donné lieu à une exposition au CAC de Brétigny et à la publication d’une monographie en 2017. Hélène Bertin y rassemble sculptures, objets usuels, maquettes, vases et archives photographiques pour donner à voir l’oeuvre de cette artiste singulière.
Anne-Lise Coste puise ses références dans des cultures à la fois savantes et populaires, archaïques ou contemporaines. Elle déhiérarchise avec bonheur les codes et les convenances : peinture d’histoire, graffiti, abstraction géométrique, tag… Ses peintures, dessins et fresques murales réconcilient des univers picturaux hybrides. Depuis une vingtaine d’années, Anne-Lise Coste déploie un univers visuel prolifique. La peinture à la bombe est son outil de prédilection, appliquée directement sur des toiles flottantes, avec une gestuelle rapide, instinctive, brute et énergique.