Île-de-France

Carte blanche à Camille Henrot

À l’automne 2017, le Palais de Tokyo confie à Camille Henrot la totalité de ses espaces d’exposition à l’occasion de la troisième édition d’une série de cartes blanches, initiée avec Philippe Parreno en 2013 et poursuivie avec Tino Sehgal en 2016.


Steffani Jemison - Sensus plenior

Steffani Jemison utilise des dispositifs photographiques temporels et discursifs pour interroger le concept de « progrès » et ses alternatives. Abordant dans son travail la culture afro-américaine en relation avec le modernisme et la pratique conceptuelle, elle a adopté, pour stratégie d’étude, la lecture collective de la littérature historique noire.


Ali Kazma - Souterrain

Né à Istanbul en 1971, Ali Kazma est diplômé de la New School, New York, en 1998. Il vit et travaille à Istanbul depuis 2000. Ayant recours dans son travail aux médias photographiques et filmiques, il parcourt la planète à la recherche de situations, de lieux et de bâtiments où entre en jeu l'aptitude de l'homme à transformer le monde.


Alex Cecchetti - Tamam Shud

À la fois plasticien, poète et chorégraphe, l’artiste d’origine italienne Alex Cecchetti conçoit des performances interactives et des objets inclassables qui peuvent prendre place dans des expositions ou ailleurs. Il puise son inspiration dans la littérature, la philosophie, les sciences ou la musique avec un grand sens du jeu et de l’humour.


Dominique Petitgrand - Courants d'air

Depuis 1992, Dominique Petitgand compose et réalise des pièces sonores où les voix, les bruits, les atmosphères musicales et les silences construisent des micro-univers. Par le biais du montage, l’ambiguïté subsiste en permanence entre un principe de réalité et une projection dans une fiction possible, hors contexte et atemporelle.


Karina Bisch - Les tableaux vivants

Karina Bisch laisse sa peinture envahir le décor. Foulards, tableaux, costumes ou parapluies, rien ne semble échapper au grand carambolage de formes et de couleurs qu’elle met en scène avec joie et détermination.


Albert Renger-Patzsch - Les Choses

Indépendamment du rôle qu’il joua dans la Nouvelle Objectivité – mouvement artistique apparu en Allemagne au début des années 1920 –, Albert Renger-Patzsch (1897-1966) est aujourd’hui considéré comme l’une des figures les plus importantes et les plus influentes de l’histoire de la photographie du XXe siècle.
L’exposition rend hommage à ce photographe hors norme et permet de redécouvrir la postérité d’une œuvre qui nous invite à réfléchir sur la nature de la photographie et sur son potentiel artistique et spéculatif dans le contexte de l’art et de la culture contemporaine.


Jonas Lund - Critical Mass

De la même manière que l’on ne peut voir au travers des yeux d’un autre, le web qui nous est présenté n’est jamais absolument identique à celui présenté à un autre. Des algorithmes organisent ce que nous voyons chaque jour sur nos fils d’actualité, « décident » de combien de temps ce contenu reste visible et à qui il est montré. Pour eux, nous sommes un ensemble de données. Ni plus ni moins. Cependant, leur technologie ne cesse d’évoluer et l’on est désormais bien loin du simple « si vous aimez ceci, alors vous aimerez cela » auquel l’on a tendance à réduire le processus de recommandation.


Agnès Goeffray - Before the eye-lid's laid

L’histoire de l’image pourrait se résumer à celle d’actes violents. L’image pénètre, l’œil dévore, le corps subit, le regard perce. Le travail d’Agnès Geoffray explore ces actes : partant de photographies trouvées, elle expérimente cette latence induite d’images, qui suppose un événement dramatique à venir. Pour l’image photographique, cette latence se situera à la fermeture du diaphragme de la caméra ou à celle de l’œil regardant l’image photographiée. Incarné par le battement de la paupière, ce bref instant est celui avant qu’elle ne se pose.
C’est un temps d’arrêt.


Alexandra Bircken

« La peau est notre plus grand organe et aussi ce que nous voyons quand nous nous regardons. Ce que nous avons de plus profond, c’est la peau. Notre vulnérabilité s’y dessine. La douleur. Notre peau participe à chacun de nos mouvements. S-T-R-E-T-C-H. Toute une vie durant. Imaginez. À chaque mot, nos lèvres s’étirent. Nous avons l’habitude de percevoir nos corps et les objets comme un tout, avec une couche, une housse. Et le choc n’est pas loin quand ce revêtement qui protège, habille, cache et représente est absent ou coupé en deux et se révèle. C’est drôle, non ?


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