L’histoire de l’image pourrait se résumer à celle d’actes violents. L’image pénètre, l’œil dévore, le corps subit, le regard perce. Le travail d’Agnès Geoffray explore ces actes : partant de photographies trouvées, elle expérimente cette latence induite d’images, qui suppose un événement dramatique à venir. Pour l’image photographique, cette latence se situera à la fermeture du diaphragme de la caméra ou à celle de l’œil regardant l’image photographiée. Incarné par le battement de la paupière, ce bref instant est celui avant qu’elle ne se pose.
C’est un temps d’arrêt.