Île-de-France

«J’préfère quand c’est réel» - Safouane Ben Slama

J’ai été particulièrement touchée que Safouane Ben Slama accepte l’invitation. Cela faisait longtemps que je fantasmais un travail photographique dans le 91. J’avais une envie sincère et nécessaire d’images de l’endroit où j’ai grandi, n’ayant jamais reconnu ma réalité dans celles qui étaient médiatisées.

«J’essaye d’éviter de renvoyer à des «pseudo-codes» de la banlieue, c’est hyper tentant parce que ça te renvoie à quelque chose de très concret, mais c’est aussi une diversion, une imitation du réel. C’est donner une image déjà préconçue.


SKEUMA LEKBA - Le Wonder

De quoi le collectif Le Wonder est-il le nom ? Fondé en 2013, ce groupe d’artistes s’empare de larges complexes désaffectés en banlieue parisienne. Façonnés à son image, ces lieux indépendants, libres, expérimentaux, se font ateliers de production autant qu’espaces de vie et de rencontres.


Les Résistantes

Aujourd’hui, institutions internationales et galeries programment de plus en plus d’artistes femmes, pourtant ces dernières ont longtemps souffert d’invisibilité : l’histoire de l’art est à réécrire.

Longtemps exclues de l’apprentissage et de la pratique des arts et soumises aux critiques d’art qui reléguaient les artistes femmes au second plan, car celles-ci traitaient de sujets dits « féminins », l’engagement à affronter l’invisibilité dont elles souffrent en tant que créatrices n’en est pas moins pertinent aujourd’hui.


Jay Ramier Keep the fire burning (gadé difé limé)

À l’occasion des 10 ans du Lasco Project, le Palais de Tokyo invite Jay Ramier, artiste considéré comme étant l’un des pionniers du hip-hop hexagonal, un mouvement créolisé et postcolonial.​


Jonathan Jones sans titre (territoire originel)

sans titre (territoire originel), projet inédit de Jonathan Jones, s’intéresse au transport colonial, au commerce et à l’acclimatation des plantes, animaux et objets indigènes, ainsi qu’aux connaissances autochtones qui leur sont associées.


Aïda Bruyère - Never Again

À travers des installations et des éditions réalisées en collaboration, Aïda Bruyère sonde l’expression des corps dans l’espace social et les constructions des identités dans les contre-cultures urbaines. Pour sa nouvelle installation aux allures de boîte de nuit fermée et délaissée, elle convoque plusieurs femmes dont les représentations et les actions manifestent des formes d’émancipation et d’autonomisation.​


Maxwell Alexandre - New Power

Au Palais de Tokyo, Maxwell Alexandre peint des corps noirs dans des white-cubes. Autant de corps d’enfants, de gardiens et d’adultes qui occupent la peinture de l’artiste. Ils nous tournent le dos tout en détournant leurs regards d’une histoire de l’art euro-centrée.


Sarah Maldoror : cinéma tricontinental

Sarah Maldoror : cinéma tricontinental est la première exposition rétrospective consacrée à l’œuvre de Sarah Maldoror (1929-2020). Elle est l’occasion de faire découvrir l’œuvre cinématographique, mais aussi théâtrale, poétique et politique, d’une cinéaste à la production foisonnante, alternant fiction et documentaire, au service d’un cinéma révolutionnaire et décolonial, résolument anti-raciste et irrévérencieux.


Ubuntu, un rêve lucide

L’exposition propose d’investir l’Ubuntu1, un espace encore infréquenté de nos imaginaires et de nos connaissances. Complexe à traduire dans les langues occidentales, le sens de ce terme, issu des langues Bantous du Sud de l’Afrique, conjugue les notions d’humanité, de collectif et d’hospitalité et peut être interprété ainsi : « Je suis parce que nous sommes ».


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