2021

1000 Palms

Films, objets, archives, photocopies, pellicules photo, impressions et matériaux divers.

« 1000 Palms » entremêle des références tantôt populaires et cinématographiques, tantôt plus cryptées. Entre débarras de musée et loge d’artiste, les photocopies, objets, mobilier, jeux de lumière, projections superposées de « VHS qui tachent », éditions, etc. construisent un environnement traversé par la vision fantasmée d’une Californie aux couleurs acidulées – celle du sud, avec ses déserts légendaires, son cinéma hollywoodien et son style de vie décontracté. 


it’s a sad day in Morne à l’eau volcano body volcano tumor mood blood pool fucking sweet half moon damn black rotten banana today no more smile do you like my english banana factory, pesticide in my mother’s chest checkmate tropical hospital will you heal

Plaques d’acier, lumières colorées et son. Voix Makeda Monnet, mixage Jean Thevenin.
 
L'installation combine des formes en métal découpé, inspirées de plantes médicinales telles que l’artémisia (armoise), utilisée contre le paludisme, les maux féminins et actuellement testée en Afrique pour combattre le Coronavirus, au même titre que la vernonia, certains câpres ou le baobab africain. Dans une dynamique volontairement horizontale, l’œuvre déploie au sol un ensemble de formes organiques et hybridées.


Le jardin juvénile

Dahus, 2020, bac à sable (pigment bleu charron et bouillie bordelaise), céramiques, sable (faïence rouge, sable volcanique rose et noir d’Auvergne, ocre jaune du Luberon), râteaux (frène). Tableaux volants, 2021, cerfs-volants (frêne, tissu, cyanotype, tempera à l’oeuf).

Le jardin juvénile se déploie au sol et au plafond avec deux ensembles, l’un terrien de sable et de terre rouge et l’autre aérien comme un ciel nocturne. Cet espace accueille les enfants qui pourront dessiner dans le sable et déplacer de petites créatures à pattes.


L'arbre de mai

Tilleul, feuilles, livres, vidéo Le Feuillu (6 mn).

La fête de l’arbre de mai à Cucuron, village natal de l’artiste, se déroule toujours le samedi suivant le 21 mai depuis presque 300 ans. On aiguise les haches pour frapper contre le peuplier élu, la piboule, qui sera sacrifié. L’arbre de Mai est un motif de fête populaire qui a existé à toutes les époques et dans de nombreuses régions. Le chant de la piboule est un conte pour enfant écrit par l’artiste afin de transmettre cette tradition aux jeunes générations.


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