Pour sa première exposition personnelle en France intitulée Les cendres du naufrage, Dominique White, sculptrice britannique récemment installée à Marseille, s’empare de l’espace d’exposition avec une œuvre inédite où elle continue de dépeindre l'État comme une Hydre : une bête impitoyable dont les multiples têtes se régénèrent sans cesse. En remplaçant les têtes par des harpons défigurés, et le corps de la bête par un navire, Dominique White interroge le pouvoir de régénération de l’État et sa capacité d’adaptation constante comme outil de maintien de l’ordre dominant.

Le travail de Gabriela Albergaria implique un territoire : la nature. Une nature manipulée, plantée, transportée, mise en hiérarchie, cataloguée, étudiée, ressentie et remémorée à travers l’exploration continue des jardins en photographie, dessin et sculpture.

Sur une proposition de la Galerie Modulab, basée à Metz, père et fille agencent une discussion entre leurs deux pratiques. Au sein du Centre d’art contemporain / Passages l’harmonie est crée par une scénographie pensée entre la commissaire d’exposition Aurélie Amiot et les artistes.

D’un côté, nous avons Charles Kalt qui propose tout un travail autour de l’objet-livre. Il discute notamment de son déploiement dans l’espace et de sa déconstruction. D’autres oeuvres de cet artiste s’articulent autour d’un vocabulaire de formes variées et de techniques comme la sérigraphie.

Le centre d’art contemporain la Villa du Parc invite début 2022 Le Cube – independent art room à Rabat (Maroc) pour curater une exposition à Annemasse (France), qui réunira les pratiques singulières et complémentaires de trois artistes marocains.

Cette année, la 20ème édition du festival des littératures jeunesse de Saint-Orens, est consacrée au rêve, à la profondeur des songes et du merveilleux. Un thème qui résonnait particulièrement avec notre thématique « laissez-moi rêver que j’ai 10 ans ! » Au programme, des rencontres, des lectures et spectacles, des ateliers et des expositions pour explorer les univers graphiques et littéraires d’auteurs et illustrateurs jeunesse… Et une exposition à Colomiers autour de l’univers du dernier album d’Isabelle Simler, propice au rêve.

Dès que l’on entre dans l’œuvre, on est frappé et émerveillé par la poésie de ces sculptures lumineuses et végétales qui flottent dans l’air. On est saisi par les détails quand on se rapproche : des myriades de petits immeubles (en impression 3D), maquette de villes ultra-modernes, éclairés par des lampadaires miniatures, dessinent des mondes à la fois oniriques et pourtant dystopiques. En dessous se déploient des racines, comme si ces mondes suspendus étaient déracinés.

Pensée comme un laboratoire de réflexion sur les liens qui unissent la création et l’architecture hard french, l’exposition réunit une vingtaine d’artistes qui font dialoguer bâtiments, habitants et créations.

Du 26.02.2022 au 29.05.2022
Vernissage le 25.02.2022 à 18:30

Expression artistique quelquefois inqualifiable, souvent tapageuse, parfois incohérente mais toujours haute en couleur, le "mauvais genre" est un terrain de jeu de prédilection pour certains artistes qui n’aiment rien tant que bousculer les lignes, celles du jugement de valeur du bon et du mauvais goût. Inspirée par l’émission éponyme de France Culture, Mauvais genres s’intéresse donc aux expressions artistiques marginales. Cette exposition conçue en collaboration avec Céline du Chéné chroniqueuse et autrice de documentaires pour France Culture ne ressemblera à aucune autre !

Pierre Ardouvin crée du récit grâce à l’assemblage de matériaux standardisés ou de récupération. Tout l’art de l’artiste est dans la recomposition, le pas de côté qu’il applique à ces objets à la fois bas de gamme, déclassés et emprunts de nostalgie.