Sarah Forrest est écossaise, Linda Sanchez, française. Toutes deux réunies pour quatre mois de résidence au 3 bis f, elles opèrent par porosité, contamination, aller-retour, à l’écoute et en regard de cet environnement sensible et de ses quotidiennetés. Ici, le préalable de départ, pour toute résidence, comme pour toute histoire (d’amour) reste l’acceptation d’une certaine non-maîtrise de ce qui va se passer ; une sensibilité, un amour pour un médium, un état du monde constitue le socle de base de la relation, de l’exposition et pour la production de nouvelles oeuvres.