Sculpteur, dessinateur, musicien, vidéaste, photographe, Hugues Reip (né en 1964) s’inspire librement des œuvres d’anticipation du début du XXe siècle, des prémices du cinéma d’animation, du rock underground des années 1990, comme de l’infinie variété des flores et faunes terrestres et sous-marines.
Le Centre international d'art et du paysage accueille l'artiste Rebecca Digne (née en 1982 à Marseille, vit et travaille à Paris) pour une grande exposition monographique se déployant des espaces extérieurs aux salles d'exposition.
À travers ses films, sculptures et installations, Rebecca Digne mène une recherche sur les gestes d'appréhension du paysage et la relation à la matière. L'image cinématographique agit pour elle un prolongement de la pensée.
« Kodomo No Kuni » (« le pays des enfants » en japonais) est le nom d’un parc pour enfants inauguré en 1965, simultanément à la déclaration du gouvernement japonais mettant un terme officiel aux reconstructions de l’après Seconde Guerre mondiale. « Kodomo No Kuni » est ainsi, métaphoriquement, le signe du recours à l’enfance suite aux destructions qu’ont pu occasionner l’histoire ou des catastrophes naturelles.
La Galerie présente une exposition qui témoigne de son approche de la pédagogie et des partenariats développés tout au long de la saison. Réalisée dans des conditions professionnelles, cette exposition permet de montrer et de réactiver les propositions des artistes – intervenantes Hélène Deléan, Céline Drouin Laroche, Anna Principaud et Flora Vachez lors des ateliers menés autour des expositions de la saison 2017–2018 intitulée “une maison de poussière, une maison de pierre, une maison de…”.
Pour sa première exposition personnelle en France, l’artiste britannique Clare Strand donne forme aux recherches développées lors de sa résidence au CPIF en 2017. Utilisant la photographie, la peinture, l’installation avec des machines et du son, l’artiste traite ici avec humour de la perte et du brouillage dans la communication.
Elle y dévoilera notamment – à côté de travaux plus anciens – ses premières peintures, des grands formats réalisés à distance, selon un protocole mis en place avec son mari.
Les voyages vers des galaxies lointaines sont désormais possibles grâce à La Transilience. Autrefois réservée au domaine militaire, cette technologie est aujourd'hui en voie de démocratisation, et devient accessible à un large public. En se serrant un peu la ceinture, la famille terrienne moyenne a accès à une pluralité de mondes habitables, pour y faire un voyage de noces, passer des vacances ou profiter de la retraite.
Produit durant sa résidence en 2015/2016, 2156 interroge la vie des individus dans un futur proche à l'environnement dévasté par l'Homme.
Neïl Beloufa
L’Ennemi de mon ennemi
Commissaire invité : Guillaume Désanges
Kader Attia & Jean-Jacques Lebel
L’un et l’autre
Commissaire : Katell Jaffrès
George Henry Longly
Le corps analogue
Dans le cadre de Daimyo, une exposition au Palais de Tokyo et au Musée national des arts asiatiques – Guimet
Commissaire : Adélaïde Blanc
Alexandre Périgot présente sa recherche sur l'anonymat dans l'art et son corollaire, la célébrité. L’artiste déjoue une fois de plus les mécanismes de valorisation et de starification, dans le domaine de l’art. Plus de sept cents œuvres anonymes du XVIe au XXIe siècle — peintures, photographies, dessins, schémas, objets d’artisanat et de design — forment une installation au sol, à la manière des vendeurs de rue.
Cette rétrospective consacrée à la photographe américaine Susan Meiselas (1948, Baltimore) réunit une sélection d’œuvres des années 1970 à nos jours. Membre de Magnum Photos depuis 1976, Susan Meiselas questionne la pratique documentaire. Elle s’est fait connaître par ses images sur les zones de conflit en Amérique centrale dans les années 1970 et 1980, notamment grâce à la force de ses photographies couleur.