Bretagne

David Horvitz - La forme d'une vague à l'intérieur d'une vague

Pour sa première exposition personnelle en France, l’artiste californien David Horvitz propose une variation et un échange autour de nos perceptions du temps et de l’espace. Son travail prend forme dans des medias variés, que ceux-ci soient matériels (photographies, livres, performances, sculptures) ou immatériels (interventions sur le web, récits, rumeurs). Héritier des romantiques autant que des conceptuels, il pratique un art du jeu, de la surprise, du rhizome et de la circulation.


À Cris Ouverts : Siham & Hafida - Meriem Bennani

Dans le cadre de la 6e édition des ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain, La Criée accueille l’installation vidéo Siham & Hafida de Meriem Bennani.


Katia Kameli - Ya Rahi

Ya Rayi est une réflexion sur l’évolution du raï, musique populaire algérienne. En arabe, raï signifie « opinion ». Les artistes y expriment les conditions de vie difficiles et les tabous auxquels les Algériens doivent se plier. Le raï est le reflet de la culture algérienne par sa créolité musicale et textuelle. C’est une musique underground qui a modifié et mixé les codes de différents répertoires existants pour sortir des schémas établis et rendre audible ce qui socialement se murmure.


Alexandre Lavet - Everyday, I don't

Le travail d’Alexandre Lavet agit en toute discrétion, évitant les effets spectaculaires et décoratifs, face au trop plein récurrent des productions artistiques. Il s’attache à produire des œuvres simulant des objets et autres accessoires habituellement visibles dans les salles d’expositions sans qu’on y prête réellement attention. De nature sobres et caméléons ses sculptures, peintures, dessins, actes, ou encore pièces sonores s’ajustent aux caractéristiques du lieu dans lesquelles elles agissent.


Louidgi Beltrame - Mesa curandera

Le projet Mesa curandera de Louidgi Beltrame poursuit son exploration des modes d’organisation humaine à travers l’histoire contemporaine. Ses recherches filmiques l’ont ainsi mené dans des lieux aussi chargés qu’Hiroshima, Chandigarh ou encore Brasilia. Aujourd’hui, c’est aux pratiques magiques des guérisseurs du désert côtier péruvien que l’artiste s’intéresse.


Corita Kent - We are no art, we do everything as well as we can

Avant qu’elle ne quitte les ordres en 1968 pour se consacrer à l’art, Corita Kent était plus connue sous le nom de Sister Corita, sœur au couvent du Cœur Immaculé de Los Angeles. Dans les années 1960-1970, alors qu’Andy Warhol utilise la sérigraphie pour forger les dynamiques du pop art, sur la côte ouest, Sister Corita, professeure d’arts plastiques dans un collège religieux, voit dans cette technique d’impression un véhicule pour l’enseignement biblique.


Vincent Gicquel - C'est pas grave

La Criée centre d’art contemporain invite Vincent Gicquel pour sa première exposition personnelle dans un centre d’art. L’artiste réalise pour l’occasion une série inédite de grandes aquarelles.
C’est pas grave est produite par La Criée centre d’art contemporain en parallèle de l’exposition Debout ! de la Collection Pinault à Rennes, où l’artiste présente de nouvelles peintures.


Laure Mathieu - La Flotte Bleue

Le titre de l’exposition personnelle de Laure Mathieu à Passerelle Centre d’art contemporain invite au voyage. Il évoque une armada azuréenne sur les flots de la Cité du Ponant. À la lecture de celui-ci, en amont de la visite, on se verrait volontiers poétiquement embarquer sur un trois-mâts et appareiller pour quelque destination exotique.


Deux sens du décoratif

Le mot décoratif a deux significations soit, plus généralement, l’embellissement ou plus précisément l’ornemental.

Bien que nous puissions considérer la majeure partie de l’histoire de l’art comme décorative, parler aujourd’hui de décoratif en art est souvent considéré comme un jugement péjoratif lié d’une certaine manière à un attrait bon marché, sans complexité, sans goût, ni contenu.


Morgan Courtois - It's all tied up in a rainbow

Essentiellement sculpteur même si certaines recherches le conduisent, de temps à autre, du côté de l’image, Morgan Courtois explique dans un entretien accordé récemment avoir rapidement souhaité exprimer, à travers son travail, le « potentiel ou la part pathétique des matériaux »[1]. De fait, son utilisation du plâtre, de la terre ou de la résine se trouve fréquemment affectée de perturbations qui, en plus d’altérer la stabilité de ses objets, leur confèrent un statut ambigu, où se brouille la frontière entre l’inerte et le vivant.


Les Expositions du moment