2022

Les forces heureuses - Céline Le Guillou

Céline Le Guillou crée des oeuvres uniques lesquelles, sans être régies par une approche en séries, semblent mutuellement se répondre une fois réunies au sein d’un espace. Comme une volonté d’étendre les possibilités des matériaux, d’en flouter les textures tout en voilant leur origine, elle en recouvre certains d’enduits ou de cire, voire les enveloppe de tissus encollés.


Twin Islands - Sara Bichão, Violaine Lochu

Les deux artistes proposent le projet Twin Islands, où se jouent les notions de parité, de réciprocité et d'échange.


À fleur de peau

La grande exposition collective d’été s’intéressera à une notion de métamorphose à deux niveaux qui s’entremêlent : d’un côté, l’urbanisme, l’architecture de la ville en mouvement et de l’autre la question de l’identité et du corps qui change. Les enjeux du passé font place à ceux du XXIe siècle : transition écologique, ville adaptée aux piétons, ou encore vie maritime commerciale, sportive et de plaisance.


galerie expérimentale - postcorps

Qu’est-ce qu’un corps ? Une entité distincte, organique et le site d’une subjectivité cohérente ? À rebours de telles définitions conventionnelles, de nombreu.x.ses féministes queer ont cherché à dénaturaliser et repenser les corps en les envisageant comme une sédimentation de gestes, de contacts et d’affects ou en les pensant telle une archive biologique, technologique et textuelle. Ces regards autres nous rappellent que les corps ont une histoire à la fois intime et politique, qu’ils sont perméables et permutables, et interdépendants de leurs environnements sociaux et technologiques.


Whatever remains from the ghosts - Caroline Thiery

Durant près de 3 mois, Caroline Thiery (1997, France) a pris part au programme « Les chantiers-résidence » porté par Document d’Artistes Bretagne et Passerelle dans les murs du centre d’art. Il en résulte l’exposition « Whatever remains from the ghosts » [Tout ce qui reste des fantômes] qui inclut les œuvres réalisées sur place pendant le temps de la résidence.


L'invention d'une histoire vraie (2) - Nelly Monnier & Eric Tabuchi

L’exposition « L’invention d’une histoire vraie (2) » poursuit les pérégrinations de Nelly Monnier (1988, France) et d’Eric Tabuchi (1959, France) dans les campagnes françaises. Dans la continuité de leur récente exposition au centre d’art GwinZegal à Guingamp, le duo d’artistes présente une partie de leur Atlas des Régions Naturelles (ARN) et une série d’œuvres sculpturales et picturales qui en découlent.


I'm Here, I'm not Here - Hoda Kashiha

Passerelle Centre d’art contemporain accueille l’artiste iranienne Hoda Kashiha (1986, Téhéran) pour sa première exposition monographique institutionnelle en Europe. Développant une peinture pop, oscillant entre un cubisme décomplexé et une veine cartoonesque, Hoda Kashiha assume une œuvre joyeuse au premier abord qui s’avère parfois grave, étrange, et pleine de second degré. Elle utilise souvent l’humour afin de créer un lien intime avec le visiteur ; ce mécanisme lui permet également d’évoquer des sujets forts et sensibles liés au contexte social et au climat politique de son pays natal.


The Smoken Ridge - Alan Fertil

L’exposition « The Smoken Ridge » est l’occasion de revenir sur l’œuvre graphique d’Alan Fertil (1982, Quimper - 2015, Bruxelles). Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il a passé ses années de jeunesse et d’études entre la Bretagne, les Etats-Unis et l’Angleterre. À l’issue de son cursus, il s’installe à Berlin puis à Bruxelles en 2009 où il co-fonde le collectif « The Ister », une association, mêlant des artistes, des commissaires d’exposition et des travailleur.euse.s de l’art, qui a pour objectif de promouvoir la jeune création.


hóspede [hôte] - Carla Filipe

« Dessins et collages basés sur du texte, interventions spatiales, performances et publications, font partie des moyens et des supports utilisés par Carla Filipe (1973, Vila Nova da Barquinha, Portugal) pour élaborer un portrait de notre société qui est aussi une forme d’auto-portrait. Adoptant les méthodes de l’anthropologue, elle observe, collecte, interviewe et documente les souvenirs de narrations individuelles et collectives ancrées dans la culture visuelle d’un passé récent et d’actualité.


MEME MANIFESTO - Clusterduck

« Quand on descend aux enfers, on a toujours besoin d’un guide. Nous voici donc en train de vous tendre la main gauche et de vous inviter à parcourir le mur sur lequel nous avons recueilli d’innombrables petits fragments de l’inconscient d’Internet : la preuve irréfutable de notre passage dans les mers insondables de la mèmesphère… »
C’est ainsi que Clusterduck (collectif italien interdisciplinaire d’artistes, activistes, théoriciens et web designers) présente l’installation murale qui constitue le pivot de l’exposition MEME MANIFESTO, sur une invitation de Vittorio Parisi.


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